FOrce est de constater que les élections américaines rebattent les cartes comme nous l’avons rarement connu dans l’histoire récente.
Sur l’ensemble des continents, les débats autour de la souveraineté, qu’elle soit économique, industrielle ou militaire, prennent une ampleur inédite.
Mais alors que des pays comme les Etats-Unis, l’Inde, la Chine ou plus près de nous l’Allemagne adoptent des stratégies offensives pour soutenir leur compétitivité, la France s’enfonce toujours un peu plus dans le piège abscons qu’elle s’est tendu.
En 20 ans, notre pays a vu disparaître près de 1 million d’emplois industriels (chiffres INSEE).
Dans le même temps, la dette publique a dépassé les 110 % du PIB et les prélèvements obligatoires ont atteint des niveaux record. Face à cela, toujours les mêmes réponses : celles qui fragilisent davantage les entreprises et le pouvoir d’achat des salariés.
« La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».
A FO, nous pensons qu’il existe d’autres solutions comme le salaire, par exemple.
Cela n’a rien de démagogique et contrairement aux idées reçues, plusieurs études internationales rapportent que l’augmentation des salaires peut agir comme un booster sur le marché.
C’est en quelque sorte la vitamine « S » de l’économie.
Bien dosée, elle améliore la motivation, la créativité et l’engagement. Elle ouvre des perspectives, permet d’envisager l’avenir et de nouveaux projets, renforce la confiance et encourage la consommation : tout ce dont les entreprises ont besoin pour produire en France, vendre et se développer.
L’État y trouve également son compte : la hausse des salaires, c’est aussi plus de cotisations et de recettes fiscales, permettant de financer un service public de qualité (santé, école, sécurité) et in fine, de rembourser la dette.
C’est aussi la possibilité d’investir dans des projets et de soutenir les entreprises ou des secteurs d’activité en difficulté.
Bref, sur le long terme, tout le monde est gagnant. Ce qui semblait être un déclin peut alors se transformer en un cercle vertueux porteur d’espoir, dans un pays qui en a bien besoin.
Les entreprises prospères ont aujourd’hui le choix: celui d’anticiper en revalorisant les rémunérations ou d’attendre qu’une future loi de finances 2026 leur impose de nouvelles charges sous forme de taxes.
FO le syndicat de la feuille de paye.
Télécharger le tract : Vitamine S